Sondages

Pratiques des entreprises romandes en matière de durabilité - Mars 2024

En mars 2024, la FER a effectué un sondage auprès de ses membres pour évaluer la maturité des entreprises romandes en matière de durabilité et identifier les obstacles à l’action.
Il en ressort que près de 90% des entreprises participantes, quelle que soit leur taille, sont sensibles aux questions de durabilité. Si les questions légales et de réputation sont clairement identifiées comme les risques principaux en lien avec la durabilité, le principal moteur est la nécessité de répondre aux attentes des clients.
Les entreprises romandes ont déjà réalisé ou prévu des actions simple à mettre en place. On observe que les PME employant entre 10 et 249 personnes s’engagent de manière importante sur des démarches plus structurées comme la mise en place d’une approche de responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) ou un processus de certification.

Principaux risques liés à la durabilité

Avec l'augmentation des prix de l'énergie, les questions légales et de réputation sont clairement identifiées comme les risques principaux en lien avec la durabilité. Le principal moteur pour s'engager dans la durabilité est la nécessité de répondre aux exigences des clients.

Lorsque les réponses sont croisées avec la taille des entreprises, la perception du risque augmente de manière linéaire. Par exemple, pour les entreprises de plus de 250 employés, 91% des entreprises identifient les questions légales comme un risque et 86% les questions de réputation. 

Principaux freins à l’action

Le manque de temps et de ressources financières sont les principaux obstacles à l’action. Parmi les entreprises ayant répondu au sondage, seules 29% ont prévu un budget durabilité en 2024 et parmi celles-ci, les 2/3 ont un budget inférieur à CHF 10’000 francs.

Actions prévues en matière de durabilité

S’agissant d’actions déjà réalisées ou prévues, on constate que ce sont avant tout les actions les plus simples et les plus concrètes qui sont priorisées.

Démarche RSE globale

On observe toutefois que les PME employant entre 10 et 249 personnes s’engagent de manière importante sur des démarches plus structurées comme la mise en place d’une approche de responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) ou un processus de certification. 

Quel rôle pour la FER ?

Les résultats de ce sondage vont dans le même sens qu’un précédent sondage de décembre 2022 dans lequel 81% des membres de la FER Genève indiquaient qu'il était important ou même fondamental que la FER développe ses activités en matière de développement durable. On voit par ailleurs dans ce nouveau sondage que plus une entreprise est grande, plus elle s'attend à ce que la FER joue un rôle dans la transition énergétique et environnementale. 

 


Tendances 2024 en matière de salaires et de conditions de travail - Octobre 2023

Vous êtes plus de 900 tous domaines confondus dans toute la Suisse romande à avoir répondu à notre sondage, et nous vous en remercions.

Comme vous pouvez le constater, un tiers parmi les entreprises sondées prévoit d'augmenter les salaires en 2024 indépendamment de l’existence d’une convention collective de travail dans leur secteur. La démarche est essentiellement motivée par la préoccupation d’atténuer les effets de l’inflation sur les employés et celle de fidéliser leurs équipes. La marge d’augmentation la plus adoptée se situe entre 1,5% et 2%, certaines allant même au-delà de 3%.

Un tiers des entreprises prévoit d’améliorer les conditions de travail en 2024 autrement que par le salaire. Les solutions les plus fréquentes sont l’aménagement des horaires (27%) et les améliorations matérielles, ergonomiques et de mobilité (20%). Les avantages financiers indirects (10%), les vacances (9%) ou les semaines raccourcies (6%) arrivent respectivement en 4ème , 5ème et 6ème position.

45% des entreprises non soumises à CCT prévoient d’augmenter les salaires en 2024, les principales raisons sont :

  • La prise en compte de l’inflation
  • La fidélisation des équipes
  • Un effet de la convention collective de travail ou du salaire minimum
  • Une indexation habituelle

Les projections d’augmentations se répartissent de la manière suivante :

Les critères suivants sont pris en considération pour procéder à l’augmentation envisagée :

40% des entreprises répondantes sont soumises à une convention collective de travail (CCT).